Comment se soigner avec les plantes ?
Les plantes et les femmes dans l’histoire
On ne peut parler de l’histoire de la médecine par les plantes sans considérer le rôle et la place qu’occupent les femmes dans le monde du soin, tantôt reconnues et respectées, tantôt mises de côté, parfois violemment. Jusqu’à nos jours ou se dessine peut être un nouvel équilibre.
Des usages millénaires
Dans l’antiquité, les Egyptiens, les Grecs et les Romains utilisaient déjà les plantes pour se soigner , sous forme de tisanes ou de cataplasmes. L’ouvrage du médecin grec Dioscoride, De materia medica, qui en recensait près de six cents, est d’ailleurs demeuré une référence en Europe jusqu’au XVIIe siècle.
Durant le moyen-âge, le savoir de l’antiquité est principalement conservé par les moines dans les monastères. Ils s’intéressent de plus en plus à ces trésors de la nature et commencent à créer des jardins afin de produire des herbes aux vertus bienfaisantes. C’est à cette période là que les plantes prennent le nom de « simples » et sont cultivées sous forme de carrés au cœur des jardins des abbayes et utilisées isolément pour leurs multiples propriétés curatives.
La chimie pharmaceutique, décuplant les principes actifs des végétaux n’est née qu’à la fin du XIXe siècle- auparavant seules les plantes cueillies ou cultivées soulageaient les maux.
Le médecin contre la guérisseuse
Avec la Renaissance et les débuts de l’esprit scientifique, la médecine moderne commença a se développer. L’essor de l’anatomie et de la chirurgie, la naissance de l’obstétrique datent du XVIe siècle, de même que l’organisation de la profession de médecin dotée de statuts particuliers et d’une formation universitaire, accessible souvent aux hommes. Dès lors, la place des femmes dans le monde du soin déclina et leur savoir faire fut au mieux relégué dans l’ombre, au pire totalement décrédibilisé. N'est ce pas d’ailleurs une bien étrange « coïncidence » que les balbutiement de la médecine moderne se soient produits concomitamment avec la mise a mort de centaines de milliers de guérisseuses, qualifiées par l’Eglise de « sorcières » alors que la civilisation amorçait un nouveau tournant ?
Vous avez dit « sorcières » ?
De nos jours lorsqu’on pense aux femmes et aux plantes médicinales dans l’histoire, c’est bien souvent sur l’image fantasmée de la sorcière, magnifiée ou diabolisée, que notre pensée se fixe. Mais c’est quoi qu’une « sorcière » ? Au sens strict, c’est une « diseuse de sorts ». Or guérir par les plantes et pratiquer la magie, sous quelque forme que ce soit, sont deux domaines différents. Les deux furent longtemps confondus bien que distincts. On sait aujourd’hui, par les travaux des historiens, que les femmes qui ont brulé sur des buchers de la Renaissance étaient pour beaucoup des soignantes, détentrices d’une pharmacopée ancestrale, évincées par la vision cartésienne émergeant alors en Occident. Certaines furent même des visionnaires par la création de mélangés pour tous les maux du quotidien. La Renaissance a ainsi qualifier de « sorcières » et tué de formidables herboristes.
Le monde d’aujourd’hui peut être, pèche à l’inverse, n’envisage tout cela que d’un œil matérialiste, refusant d’accorder le moindre crédit au fait qu’il aurait existé, et existerait, outre des guérisseuses expertes en plantes, des femmes capables de se relier aux énergies de la nature et d’en user mais là c’est une autre histoire….
Avec le retour des médecines douces
Enfin à partir du siècle dernier, éclipsée par les médicaments de synthèse formulés en laboratoire, la phytothérapie se retrouva à une place magistrale.
Et pourtant…La encore, c’est l’histoire officielle, qui dit bien peu des pratiques encore en vigueur ici ou là. Du nouveau se fait sentir en ce début de XXIe siècle, avec l’engouement croissant pour les médecines douces. Certains praticiens, dont les gynécologues, n’hésitent plus à accompagner les traitements conventionnels de remèdes à base de plantes. Surtout de plus en plus de personnes et tout particulièrement des femmes désirent se réapproprier leur santé, en devenir actrices, d’une manière ou d’une autre, que ce soit par le mode de vie, l’alimentation….ou le soin par les plantes des mots du quotidien.
Le sujet de la fertilité est une problématique pouvant être traitée par les plantes. Il existe de nombreuses plantes qui peuvent favoriser la fertilité et vous aider à mettre toutes les chances de votre coté pour que le miracle de la vie opère !
Quelles plantes pour réguler les problèmes féminins ?
Les plantes réputées favoriser la fécondité montrent certaines propriétés. Il s’agit de végétaux capable ou moins de l’une ou l’autre des actions suivantes : nourrir et tonifier l’utérus, nourrir l’ensemble du corps, détendre le système nerveux, assurer le bon fonctionnement du système hormonal. Voici donc plusieurs plantes et recettes qui pourront vous accompagner durant la période qui précède la grossesse :
Le framboisier : c’est grâce a la fragine, leur principe actif, que les feuilles de framboise seront idéales en infusion pour booster votre fertilité et réguler vos hormones.
Posologie : 1 cuillère a café de feuilles sèches par tasse, à raison de 2 ou 3 tasses par jour, en cure de
L’ortie dioique : ce grand fortifiant et équilibrant général ne pourra que vous faire du bien. Très riche en minéraux, l’ortie vous apportera vitalité et tonus et vous aidera a rééquilibrer vos lunes pour celles qui en ont besoin.
Posologie : 1 cuillère à café de feuilles sèches par tasse à raison de 2 ou 3 tasses par jour, en cure de vingt et un jours avec une pause de sept jours, à répéter si nécessaire.
Le maca : également appelé « ginseng péruvien », il est connu pour rééquilibrer la production des hormones sexuelles. Cependant il est important de la consommer de la bonne façon pour qu’il soit réellement efficace.
Posologie : 2 cuillères à café de poudre de maca dans un peu d’eau tiède chaque jour, durant au moins trois semaines.
Les petits + :
En plus des plantes, n’hésitez pas à commencer quelques cures de compléments alimentaires :
- Cure de calcium et de magnésium
- Cure de vitamine E
- Cure de vitamine B9, acide folique